- j'ai amené ma meilleur amie
- Sur une autoroute déserte
j'ouvre les gaz et je file; la liberté m'est alors
offerte d'atteindre une vitesse inutile,
mais cette sentation grisante de
dépasser cette vie trop lente dépasse toutes les interdictions imposées par la
sagesse et la raison.
Chevauchant ma monture d'acier j'oublie alors tous les
dangers, seul compte le moment présent, seul compte ce bruit rugissant du moulin
de ma bête qui résonne dans ma tête.
Symbole de liberté et d'espace mon
destrier file à vive allure et avec lui parfois je dépasse les limites de la
démesure; mais pendant un moment d'inconscience je me sens loin de ce monde
d'incohérence, loin de ce monde de stress et d'interdits qui nous ronge tous
petit à petit.
Alors,file,ma chère bécane, emmène moi au bout du monde, fait
que dans les vents je plane, porté par une fureur vagabonde
- avec cette douce musique des meilleurs jazzman du monde
- quand tout s'est arreté j'ai vue ses yeux briller
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A vous deux
Mes mains occupées toute la journée,
Je n'avais pas beaucoup le temps de jouer.
Aux petits jeux que tu inventais à mes cotés,
Je n'avais pas beaucoup le temps de participer.
Je lavais ton linge, je nettoyais et cuisinais,
Et quand tu étais à mes cotés et que tu me regardais,
Avec tes jouets, ton marteau et ton tournevis,
Je te disais: un peu plus tard mon fils.
Le soir, je te berçais et te portais dans ton lit,
J'écoutais ton souffle et te souhaitais une bonne nuit.
Je sortais de ta chambre sur la pointe des pieds,
Mais ne pouvais m'empêcher de revenir te contempler.
La vie est courte et les années chevauchent le temps,
Mon petit garcon qui est déjà devenu grand,
N'est désormais plus à mes cotés,
Avec ses petits secrets à me confier.
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La haine ;
elle n'attrape pas la vérité, elle l'enserre à l'intérieur d'une pensée immobile où plus rien n'est transformable, où tout est pour toujours immuable : le haineux navigue dans un univers de certitudes.
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*Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage ! (Sacha Guitry)
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*On met la femme au singulier quand on a du bien à en dire, et on en parle au pluriel sitot qu'elle vous a fait quelque méchanceté. (Sacha Guitry)